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Les Cohabitants de Gatineau, c’est un groupe de gens intéressés à fonder un cohabitat et à devenir des voisins engagés à Gatineau.
Nous avons créé ce site Web pour expliquer ce qu’est un cohabitat et soutenir le recrutement des futurs occupants. Nous commencerons bientôt à tenir des réunions d’information à petite échelle.
Notre principal objectif, outre le recrutement, est de former le comité fondateur qui définira les grandes lignes du projet et posera ses fondements juridiques et financiers.
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Votre influence sur le projet dépendra de l’étape à laquelle vous vous joignez. En arrivant au début, vous définirez les fondements du cohabitat; en arrivant plus tard, vous participerez à raffiner le détail des décisions prises jusque là et à les mettre en oeuvre.
1e étape: les fondateurs du projet
Nous en sommes présentement à l’étape de mettre sur pied un comité fondateur. Se joindre au groupe à cette étape demande de consacrer bien du temps à expliquer la notion de cohabitat. C’est s’engager à choisir et préciser les fondements de notre projet et ensuite assumer les engagements juridiques et financiers préliminaires.
Qu’est-ce qu’on entend par fondements du projet ? Un survol des cohabitats existants et des groupes en préparation au Canada montre que les principaux choix portent sur les orientations suivantes:
Par ailleurs, on peut se donner une orientation vraiment spécifique: un projet en cours en Alberta rassemble un groupe de parents d’autistes résolument chrétiens.
Quant aux fondateurs, nous ne cherchons pas de profil particulier de compétences mais le comité aura besoin de diversité, d’ouverture, de détermination et de leadership. Bienvenue si vous avez ce qu’il faut; faites-nous signe. Si vos talents ou vos énergies vous portent plutôt à accepter des missions ciblées, vous pourriez trouver votre compte en devenant artisans de la réalisation.
2e-3e-4e étapes: les artisans de la réalisation
Le comité fondateur élargira graduellement ses activités: le projet prendra forme et de nouveaux cohabitants se joindront. On aura précisé l’orientation du cohabitat, sa forme, son emplacement approximatif. On aura décidé de sa taille et on pourra préciser quel genre d’espaces communs on voudra.
C’est ici que le projet commence à prendre une forme concrète et qu’il faut des gens familiers avec (et pourquoi pas des experts, s’il y en a) des domaines comme l’architecture et le bâtiment, le financement, le démarchage, la gestion de projet, le leadership et l’animation de groupe. Ceci dit, si vous avez un bon réseau de contacts: bienvenue. Si vous avez un esprit pratique tourné vers la résolution de problèmes: bienvenue. Ou si vous avez une touche magique pour rassembler les gens, bienvenue encore. Si vous avez ce qu’il faut; faites-nous signe.
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Comme nous le disions dans C’est quoi, un cohabitat?, la formule se résume en trois mots: habitat groupé participatif. Nous avons comparé les petits habitats, unifamiliaux et jumelés, aux habitats groupés, plus grands. Comparons maintenant la participation dans les différents habitats groupés.
La participation des membres est facultative et limitée dans les copropriétés conventionnelles, mais elle fait partie de la nature même des cohabitats et peut prendre toutes sortes de formes. C’est la participation qui donne leur cohésion et leur convivialité aux habitats participatifs. Elle est aussi à la base de leur gouvernance et de leurs décisions.
Les gestionnaires de copropriétés conventionnelles sont souvent confrontés aux motivations divergentes de copropriétaires aux profils concurrents et aux désirs de participation variables. Par exemple, les « résidents » à long terme sont plus motivés à participer; ils veulent vivre des relations de voisinage harmonieuses et prendre soin de la copropriété en y mettant le temps et l’argent (notamment dans le fonds de prévoyance destiné à l’entretien de l’immeuble). Par contre, les « investisseurs » recherchent surtout le rendement et la participation minimale aux frais ou aux travaux. Les gestionnaires sont pris entre deux feux et les assemblées générales annuelles font ressortir ces motivations divergentes. On passe au vote; un groupe l’emporte.
Par contre, dans les habitats participatifs, les résidents choisissent de participer aux activités de la collectivité: c’est une condition d’admission. On y adhère d’abord pour vivre dans un voisinage soucieux de cohésion; alors, les rendements sur investissement sont une considération de second rang. Chaque cohabitant participe aux travaux en fonction des ses habiletés personnelles.
Le comité fondateur procure des économies substantielles, par son travail et ses décisions qui précèdent la construction (orientation du projet, bâtiment, installations communes, etc). L’économie va de 10 à 17 % de la facture totale, selon les compétences du comité fondateur (Livre blanc de l’habitat participatif, France p. 7).
Après la construction, les activités se modifient. Chez Cohabitat Québec (42 unités) six comités s’ajoutent au C.A. pour s’acquitter des tâches: Bâtiment, Terrain, Vie communautaire, Valeurs communautaires, Communications et Gestion. Au prix de quelques heures par semaine, chacun fait sa part; plusieurs cohabitats ont des arrangements particuliers pour ceux qui ne peuvent pas (temporairement) participer à leurs engagements. La participation des résidents procure des économies substantielles sur des services tels que la gestion et les travaux d’entretien léger à l’intérieur et à l’extérieur.
La participation aux travaux est plus qu’un devoir périodique, c’est aussi un point de rencontre avec les voisins, qui contribue à la solidarité de la communauté. Rien de mieux pour souder durablement cet esprit solidaire que de participer aux repas communautaires et autres activités volontaires/facultatives.
La participation aux travaux de la communauté forme un voisinage où les gens s’échangent des informations et des services. Il en résulte une collectivité où règne une sécurité naturelle puisque tous les voisins se connaissent. C’est un environnement où les enfants s’épanouissent dans un climat de confiance.
Participer à une collectivité exige du temps et de l’énergie. C’est une condition pour procurer des économies à la communauté et faire partie d’une collectivité conviviale. Ceci dit, personne n’est obligé de socialiser activement avec le voisinage, même dans les cohabitats. Après tout, on a rarement des atomes crochus avec tous nos voisins.
Il se trouvera des moments où on fera équipe avec des cohabitants envers lesquels on a moins d’affinités, que ce soit dans les travaux communs ou dans les assemblées de membres. Il y aura même des divergences importantes à l’occasion. C’est ici qu’entrent en jeu les règles de gouvernance destinées à faciliter les communications et maintenir la cohésion.
Les réunions communes sont menées selon un protocole qui favorise la communication et la résolution des divergences ou des conflits. Certains cohabitats utilisent les règles de la sociocratie pour donner une voix à tous dans les décisions qui les concernent. Certaines décisions sont plus longues à prendre, mais elles sont plus durables.
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Comme nous le disions dans C’est quoi, un cohabitat?, la formule se résume en trois mots: habitat groupé participatif. Commençons par comparer les petits habitats unifamiliaux et jumelés, aux habitats groupés, plus grands. Ensuite nous comparerons ces derniers aux habitats groupés participatifs.
Le premier avantage vient d’une règle de base de l’économie: l’économie d’échelle. Généralement, quand on se regroupe, ça coûte moins cher par unité de logement, en partageant le coût du terrain et les coûts de construction entre plus d’unités.
Le regroupement réduit aussi les coûts d’opération. Dans une maison unifamiliale, ces frais équivalent mensuellement à plus ou moins un pourcent de la valeur d’une maison unifamiliale. (Les coûts réels de la propriété, tableau 2) Sur 25 ans (280 mois), la maison que vous achetez 1.00 $ vous coûtera 2.80 $ en frais de fonctionnement. C’est plus qu’un simple détail.
Parmi les coûts d’opération importants qu’on réduit en se regroupant, on compte le chauffage et la climatisation. Les frais de chauffage comptent pour 8 % des frais d’opérations d’un appartement, 15 % des frais d’une maison jumelée et 18 % des frais d’une unifamiliale. (Institut de la statistique, Québec)
Une des dépenses qu’on n’inclut pas généralement dans les frais d’une maison: les frais de déplacement. Pourtant, choisir une maison, souvent en périphérie, nous éloigne des services et coûte plus cher en déplacement que de vivre dans les habitats groupés, plus souvent en pleine ville. Une Honda Civic 2018 qui roule 30,000 Km par an coûte 300 $ par mois de plus que celle qui roule 10,000 Km. (CAA-Coûts d’utilisation d’un véhicule)
En réduisant ses dépenses grâce au travail des membres, le cohabitat est une propriété plus accessible aux jeunes et/ou aux gens à revenus modestes. À ceux qui sont déjà propriétaires et/ou qui ont élevé leur famille, la réduction des dépenses de logement libère leur équité: ils n’ont pas à emprunter sur une marge de crédit hypothécaire ou une hypothèque inversée.
En contrepartie de ses avantages financiers quantifiables, un habitat groupé, bien sûr, n’offre pas la même quantité d’espace privé qu’une maison familiale détachée. C’est objectif et mesurable. Une unifamiliale sur son terrain procure plus d’intimité (au prix d’une plus large empreinte écologique).
Les droits et obligations économiques des propriétaires d’habitat, groupés ou pas, sont essentiellement égaux depuis l’achat jusqu’à la vente de leur propriété. Dans les habitats groupés s’ajoutent les droits et obligations des propriétaires quant aux parties communes dans les condos et dans les cohabitats. Finalement, les cohabitats ont des conditions d’admission particulières et un droit de regard sur l’acheteur d’une unité (qui doit à son tour satisfaire aux conditions d’admissions); par contre, les cohabitats ont généralement une liste d’acheteurs en attente, ce qui aide à réduire la durée et les frais de mise en marché.
Pour le reste, le choix d’un type d’habitat plus ou moins groupé revient à une question de valeurs et d’aspirations personnelles et sociales.
Voyez maintenant les avantages de la participation
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Un cohabitat, c’est un projet commun où les participants sont en interaction étroite. Et ce qui fait sa particularité, c’est la participation de chacun aux décisions et à leur mise en oeuvre. Peu importe sa forme juridique (par ex. copropriété, coopérative ou organisme sans but lucratif).
Plusieurs cohabitats décident des grandes questions qui se posent à eux selon les règles de la sociocratie; les Américains utilisent l’expression « gouvernance dynamique ». Pourquoi ne pas appliquer les règles de la démocratie ou de l’autocratie, qui ont montré leur efficacité dans divers contextes?
La sociocratie est une approche de discussion et de décision adaptée aux organisations qui regroupent des gens ayant un important intérêt commun et des liens serrés et durables. C’est une méthode de gestion par consentement (évoquée dans la page précédente) qui convient aux voisins cohabitants.
Une sociocratie donne à ses participants un droit de parole et une influence réels dans les décisions qui relèvent de leur domaine de compétence. Elle leur remet aussi la responsabilité de délibérer, améliorer les décisions ou les projets, et prendre action. Les décisions sont parfois moins rapides mais le consentement bien mûri aide à passer à l’action de façon décisive, rapide et durable. C’est reculer pour sauter plus loin.
En pratique, la gouvernance sociocratique s’applique davantage aux grandes décisions; pour la gestion quotidienne des opérations, on peut choisir de fonctionner par démocratie ou par autocratie.
Et puisque tous les cohabitants seront appelés pratiquer la sociocratie, les cohabitats en démarrage s’initient généralement en invitant un accompagnateur jusqu’à ce qu’ils maîtrisent les techniques de tenue de réunions. Divers experts ont développé des guides pour mettre en pratique les quatre principes de la gouvernance sociocratique.
Pour examiner le projet en profondeur, voir Les quatre principes de la gouvernance sociocratique.
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Si vous songez à vous joindre à un cohabitat, vous devez voir plus loin que le choix d’une résidence: vous envisagez un projet de coexistence active avec vos voisins. Bienvenue à ceux et celles qui acceptent la sagesse de ce proverbe africain: Seul, on va plus vite, mais ensemble on va plus loin.
Soyons clairs: vivre dans un cohabitat, demande du temps, de l’engagement et de l’ouverture.
Contribuer ensemble au quotidien
D’abord, les membres doivent consacrer du temps à différentes tâches en équipe afin de réduire les frais de la propriété (entretien, ménage, gestion, repas périodiques en commun, etc). Certains cohabitats permettent à leurs membres de verser une contribution en argent quand ils ne peuvent pas faire le travail auquel ils se sont engagés.
Prendre ensemble des décisions durables
Il faut aussi mettre du temps à prendre des décisions inclusives lorsqu’elles touchent les équipes de travail et la communauté. C’est à la base d’un engagement durable auprès de voisins qu’on a choisis et qu’on veut respecter. Ça exige des décisions bien réfléchies qui puisent à l’intelligence collective, qu’on devra tous bien comprendre, et qui donneront des bases solides à la communauté.
Un des outils de décision en commun utilisés par plusieurs cohabitats, c’est la gestion par consentement. Cette méthode encourage l’expression et la responsabilité chez les membres. Elle ne suppose pas l’unanimité ni même un certain consensus; « le consentement implique qu’une décision ne peut être prise que lorsqu’il n’y a plus d’objection raisonnable à celle-ci. Tant qu’il y a des objections, l’ensemble du groupe est mobilisé pour bonifier la proposition. » (Tiré du Guide des outils pour agir publié par la Fondation Nicolas Hulot.)
.Tous les cohabitats offrent une formation sur la prise de décision collective aux nouveaux membres. Les candidats doivent aussi assister à des réunions réelles pour voir le processus de décision à l’oeuvre et l’engagement des cohabitants. Voyez plus de détails dans la section suivante.
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En trois mots: c’est un 1-habitat 2-groupé 3-participatif.
Habitat. Il s’agit d’un ensemble de résidences ou de logements privés disposés pour faciliter un voisinage de confiance mutuelle.
Le plus gros que nous connaissons compte 42 logements dans trois immeubles entourant une cour commune (Cohabitat Québec, dans le quartier St-Sacrement) et le plus petit compte sept unités dans trois bâtiments côte à côte avec cour arrière commune (Terra Firma, près de l’Université St-Paul à Ottawa). Notons aussi Windsong, près de Vancouver; c’est le premier projet réalisé au Canada: 34 maisons aux couleurs vives en deux rangées le long d’une ruelle piétonne couverte.
Groupé. Les habitations privées sont à proximité les unes des autres, et leurs occupants ont accès à des espaces communs.
Les cohabitats comptent presque toujours une salle communautaire dotée d’une cuisine pour préparer des repas pris sur place avec les cohabitants plusieurs fois par mois, ou pour faire diverses réunions. Selon les priorités des cohabitants, il peut s’ajouter toutes sortes d’installations: potager, espace-jeu, toit-soleil, buanderie, atelier de menuiserie ou d’arts, salle d’exercices, chambres d’amis, etc. C’est au choix. Plus on a d’espaces communs, moins on a besoin d’espace privé. Les équipements communs servent davantage; on n’a pas besoin de 8 tondeuses à gazon!
Participatif. L’expérience des cohabitats nous apprend que l’accès facile aux voisins développe l’échange et la confiance mutuelle, ce qui encourage la participation. Un cercle vertueux.
Les résidents s’engagent à assumer leur part des travaux à faire, en fonction de leurs goûts et compétences, ce qui réduit les frais d’exploitation (par exemple, le ménage, l’entretien, les réparations, etc). D’autres s’impliquent dans la gestion administrative et/ou financière, ou dans les activités communes, que ce soient les loisirs ou les réunions des résidents. Chacun est invité aux réunions périodiques où sont prises les décisions concernant la collectivité.